SONDAGE AUPRÈS DES PARTIS FÉDÉRAUX SUR LEURS PLATEFORMES ENVIRONNEMENTALES
Élection fédérale canadienne de 2021
En prévision des discussions sur les problèmes importants auxquels les Canadiens et Canadiennes sont aujourd’hui confrontés – la protection de l’environnement, la justice économique et les droits de la personne – un questionnaire présentant les priorités collectives de 12 organismes canadiens a été envoyé aux 5 principaux partis politiques du Canada en août 2021. Voici les réponses officielles des partis politiques sondés. Veuillez noter que les réponses des partis ont été publiées sans modification et n’ont pas été vérifiées.
Ce site web a une visée informative exclusivement. Il ne vise pas à favoriser ou défavoriser, à diffuser ou à combattre un programme, à approuver ou désapprouver, un parti ou des mesures préconisées par celui-ci.
  1. Allez-vous mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Pour le Bloc Québécois, les droits des peuples autochtones sont inhérents, y compris le droit à l’autodétermination. Nous avons été des partisans de la première heure de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Depuis 2007, notre formation politique a mis de la pression sur les gouvernements conservateurs et libéraux pour faire adopter et reconnaître les droits des peuples autochtones. Après plus d’une décennie de luttes, le Parlement fédéral a enfin ratifié la Déclaration. L’heure est désormais venue de la mettre en œuvre intégralement. Les Premières Nations, les Métis et les Inuits pourront compter sur le Bloc Québécois pour être un allié indéfectible à chaque fois qu’ils auront besoin de faire valoir leurs droits et nous exigerons qu’Ottawa presse le pas pour appliquer la Déclaration.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Partiel.

    Les conservateurs du Canada soutiennent les aspirations et les objectifs de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Nous nous engageons à respecter les droits issus de traités et à poursuivre le processus de réconciliation avec les peuples autochtones du Canada.

     

    La DNUDPA a affirmé le droit des communautés autochtones à saisir les possibilités économiques et à bénéficier du développement des ressources sur leurs territoires traditionnels.

     

    Les conservateurs croient que la voie de la réconciliation passe par la prise de mesures concrètes pour améliorer la vie des peuples autochtones en veillant à ce qu’ils puissent participer pleinement à l’économie du Canada.

     

    Nous pensons également que nous devons acquérir une compréhension commune de ce que signifient les concepts tels que le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause en droit canadien. Il y a actuellement une absence de consensus dans le milieu juridique, et sans compréhension commune, nous risquons de créer une incertitude et des malentendus à l’avenir.

     

    Le manque de clarté et de compréhension commune de ces concepts menace de faire reculer la réconciliation et de démanteler le dur labeur des dirigeants autochtones dans tout le pays.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, ou DNUDPA, constitue une feuille de route pour arriver à une réconciliation durable avec les peuples autochtones. C’est pourquoi nous avons veillé à adopter une loi de mise en œuvre de cette déclaration au Canada. 

     

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

    • Adopter une approche pangouvernementale pour la mise en œuvre de la DNUDPA en inscrivant dans les lettres de mandat de tous les ministres du Cabinet l’exigence de mettre en œuvre la DNUDPA et de veiller à ce que leur cabinet et leur ministère travaillent de concert avec les peuples autochtones à la défense des droits de ceux-ci.
    • Élaborer un plan d’action en collaboration avec les peuples autochtones, dans un délai de deux ans, sur la manière dont le Canada atteindra les objectifs de la DNUDPA et adoptera toutes les mesures nécessaires pour harmoniser les lois fédérales avec celle-ci. Le plan d’action comprendra des mesures visant à :
      • Remédier aux injustices, combattre les préjugés et éliminer toutes les formes de violence, de racisme et de discrimination à l’égard des peuples autochtones.
      • Promouvoir la compréhension et le respect mutuels, ainsi que les bonnes relations, notamment par l’éducation aux droits de la personne. 
      • Veiller à ce que le Canada rend des comptes sur les progrès au moyen d’une surveillance et de rapports périodiques.

     

    Ce travail sera vaste et inclusif, et fera appel aux organisations autochtones nationales et régionales, aux titulaires de droits autochtones, aux nations autogouvernantes et signataires de traités modernes, aux organisations de femmes et de jeunes, aux Autochtones 2ELGBTQQIA+, aux Autochtones vivant en milieu urbain et à d’autres groupes autochtones. La DNUDPA sera un outil essentiel dans le cadre de nos efforts collectifs pour promouvoir la mise en œuvre des droits des Autochtones, ainsi que pour lutter contre l’héritage laissé par le colonialisme, le racisme systémique et la discrimination auxquels doivent faire face les peuples autochtones au Canada.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Un nouveau gouvernement néodémocrate mettrait pleinement en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et l’appel à l’action 94 de la Commission de vérité et de réconciliation, en partenariat avec les peuples autochtones.  

    Pour définir une feuille de route percutante et efficace sur la réalisation de ces appels à l’action, un gouvernement néodémocrate adopterait aussi une loi pour exiger l’établissement d’un conseil national pour la réconciliation visant à assurer la surveillance du processus et la reddition de comptes, de même qu’un plan d’action national pour la réconciliation en collaboration avec les peuples autochtones.

    Ces efforts feront suite au travail colossal de Romeo Saganash, ancien député du NPD, qui a été le premier à proposer une loi (le projet de loi C-262) visant à assurer l’alignement des lois canadiennes avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones en 2016. Malheureusement, le projet de loi C-262 a été bloqué par le Sénat et n’a pas reçu l’appui prioritaire des Libéraux et des Conservateurs, si bien qu’il n’a jamais été adopté. "    Yes/Oui    « Cet été, les Canadiens ont été témoins avec horreur de l’atteinte répétée de températures élevées records et d’incendies de forêt hors de contrôle mettant en danger des vies et des collectivités. La fumée d’incendies faisant rage à des centaines de kilomètres de distance a recouvert de grandes villes partout au pays, et la chaleur excessive a causé des centaines de décès.  

    Ces scènes terrifiantes nous rappellent que la crise climatique est bien réelle et qu’elle a des effets catastrophiques sur la vie et les moyens de subsistance.  

    La COVID-19 est la preuve qu’il faut s’attaquer d’urgence à la situation et que les politiciens doivent faire preuve de volonté politique. Les Canadiens ont fait leur possible pour endiguer la crise sanitaire. Il n’en reste pas moins que les changements climatiques demeurent un enjeu de premier plan. Nous avons besoin d’un gouvernement qui s’attaque aux changements climatiques avec le même sentiment d’urgence.

    Jagmeet Singh a à cœur de lutter contre les changements climatiques tout en créant des emplois de qualité. Nous nous engageons à créer plus d’un million de nouveaux emplois de qualité et à contribuer à une relance durable en investissant dans les énergies propres et la construction d’infrastructures vertes. 

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    Le Parti vert du Canada s’engage à mettre en œuvre la DNUDPA pour les Premières Nations qui l’appuient. Nous croyons que chaque nation a le droit de décider qui parlera en son nom, et que le gouvernement du Canada doit se laisser diriger par les peuples autochtones en ce qui concerne la conception de toute législation relative à la DNUDPA. Plusieurs Premières Nations nous ont dit que leur participation n’avait pas été sollicitée à l’occasion de l’élaboration du projet de loi C-15, et que leur avis sur la législation proposée n’avait pas été demandé. Un gouvernement vert veillera à ce que toutes les Premières Nations participent pleinement à l’élaboration et à la conception de la législation de mise en œuvre de la DNUDPA. Nous veillerions également à ce que les Nations qui ne soutiennent pas la DNUDPA ne se la voient pas imposer. Le Parti vert du Canada s’engage en faveur de la réconciliation, de l’engagement de nation à nation et de l’autodétermination des peuples autochtones, et cherche à vivre selon ces principes non seulement en paroles, mais aussi en actes. Les Verts estiment que le Canada a un long chemin à parcourir pour assurer la justice aux peuples autochtones, et que le fait de se laisser guider par leur leadership est un bon point de départ.

  2. Vous engagez-vous en faveur d’une relance verte et juste après la pandémie?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Le Québec est un pays forestier. Le Canada est un pays pétrolier. Alors que le Parti libéral promet de planter des arbres afin de pouvoir se permettre d’exploiter et d’exporter plus de gaz et de pétrole, le Bloc Québécois travaille à soutenir le développement de la foresterie durable. Nous misons sur le savoir et l’innovation afin d’accélérer la transition vers une économie verte et un développement économique et social qui permet de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

    Pour transformer notre économie et développer nos secteurs d’avenir, la nécessaire relance économique suivant la récession engendrée par la pandémie de COVID-19 est l’occasion incontournable d’effectuer les bons investissements. Pour que les dollars que le gouvernement investira dans la relance économique servent la transition écologique, il faut que la richesse et la croissance économique qu’ils engendrent se traduisent par une réduction des impacts environnementaux et des émissions de GES qui accompagnent l’activité économique. Créer de la richesse en réduisant l’impact sur l’environnement, c’est la condition qui doit être remplie pour véritablement pouvoir parler de relance verte. Le gouvernement doit le plus rapidement possible adopter les indicateurs de croissance appropriés pour s’assurer qu’il y ait un découplage entre la croissance et la qualité de l’environnement.

    Pour cette raison, dès la rentrée de septembre 2020, le Bloc Québécois a rendu public son Plan de Relance post-COVID. Fruit d’une vaste consultation à travers les régions du Québec, le plan du Bloc Québécois était fondé sur le transfert au Québec des moyens financiers requis pour lutter contre la COVID-19 dans ses champs de compétence et sur une ambitieuse relance verte axée sur les régions. Le gouvernement fédéral doit assumer sa juste part dans le financement de la relance verte du Québec en s’inspirant du Plan de Relance du Bloc et en reconnaissant au Québec la maîtrise d’œuvre dans la protection de la santé et de l’environnement autant que dans la stratégie de relance de l’économie.

    Pour nous épauler dans notre travail parlementaire et notre surveillance des décisions canadiennes en matière de climat, nous avons besoin, au Bloc Québécois, de pouvoir compter sur la vigilance et l’expertise des citoyennes et citoyens écologistes du Québec ainsi que de nos organisations environnementales.

    En effet, le précédent gouvernement présente régulièrement comme des mesures de lutte aux changements climatiques des actions ou des politiques qui, dans les faits, nuisent au climat. Nous pensons en particulier aux aides à peine camouflées à l’industrie canadienne du gaz et du pétrole, qu’on tente de nous présenter aujourd’hui comme des outils d’innovation technologique devant réduire les émissions. Or, le Bloc Québécois, comme les écologistes du Québec, n’est pas dupe. Nous savons que la réduction de l’intensité carbonique des émissions d’une industrie n’est pas nécessairement synonyme de réduction des émissions réelles, car elle a généralement pour effet d’augmenter le niveau global de la production. Augmenter la production canadienne du gaz et du pétrole jusqu’en 2045, tels sont actuellement les plans du gouvernement canadien. Ces plans sont absolument incompatibles avec l’objectif de carboneutralité en 2050 et doivent être dénoncés.

    Le Bloc Québécois souhaite modifier la trajectoire énergétique canadienne pour la rendre compatible avec le maintien de l’augmentation de la température en deçà de 1,5 °C. Il faut cesser immédiatement l’augmentation de la production des sables bitumineux du Canada et réduire progressivement la production totale de pétrole brut jusqu’en 2030. Il faut admettre l’inutilité du projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, annuler le projet et réinvestir les sommes non dépensées dans des projets d’énergie renouvelable.

    Les Québécoises et les Québécois peuvent compter sur le Bloc Québécois pour surveiller les dépenses qui seront effectuées au nom de la relance et pour mettre au grand jour les tentatives quotidiennes d’écoblanchiment du gouvernement du Canada.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Oui.

    Les conservateurs du Canada ont un plan détaillé pour assurer des emplois, protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique.

    Nous allons mettre en place un programme sur les véhicules à émission zéro, basé sur celui de la Colombie-Britannique, exigeant que 30 % des véhicules légers vendus soient des véhicules à émission zéro d’ici à 2030. Dans le cadre de ce programme, nous allons investir 1 milliard de dollars pour développer la fabrication de véhicules électriques au Canada et faire du pays un chef de file mondial dans la production de batteries et de pièces, les solutions de micromobilité et la fabrication de camions électriques.

    Bien que les véhicules électriques gagnent vite en popularité, le fait est que le monde va continuer à consommer du pétrole et du gaz pendant des décennies. Nous pouvons faire notre part pour la planète en aidant à assurer que l’énergie consommée est produite de la manière la plus propre possible. Le secteur énergétique du Canada fait d’immenses progrès avec la réduction de son impact sur la planète, et nous allons travailler avec ce secteur pour l’aider à aller encore plus loin.

    Le captage, l’utilisation et la séquestration du carbone (CUSC) sont un élément clé pour permettre à notre secteur énergétique d’être encore plus écologique et un pilier majeur de la transition énergétique. Nous allons instaurer un crédit d’impôt pour accélérer rapidement le déploiement de la technologie CUSC dans le secteur énergétique et d’importantes industries qui n’ont pas beaucoup d’autres options que la combustion de combustibles fossiles, comme la production d’engrais et de produits chimiques. Ce crédit d’impôt comprendra une prime pour les installations qui adoptent la technologie CUSC avant 2030.

    En outre, nous allons adopter une « politique des cinq premières installations » pour déployer une nouvelle technologie de réduction des émissions. L’un des principaux obstacles au déploiement d’une nouvelle technologie de réduction des émissions est que les avant-gardistes paient souvent un prix élevé alors qu’ils apprennent à appliquer la nouvelle technologie à des situations en monde réel Pour reconnaître cette réalité, nous allons offrir un allégement fiscal pour les cinq premières installations qui utilisent une nouvelle technologie qui permet de réduire les émissions et dont la mise en application est coûteuse.

    Un gouvernement conservateur va investir dans des projets de transport en commun qui vont mettre les Canadiens au travail, réduire les temps de déplacement et rendre l’environnement plus propre.

    Notre plan investit immédiatement dans des solutions écologiques et bâtit une économie pour un avenir plus vert.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Depuis septembre 2020, le gouvernement libéral a investi 53,6 milliards de dollars pour assurer une relance économique verte après la pandémie de COVID-19. Cette somme comprend notamment des investissements historiques dans le transport en commun, le transport actif, la conservation et la protection de la nature, l’énergie propre, le développement du secteur canadien des technologies propres, la rénovation domiciliaire, les bâtiments communautaires verts et inclusifs et la création d’emplois pour fabriquer des véhicules et des autobus électriques au Canada.  

    Selon une analyse indépendante, le Canada est l’un des pays ayant le plus investi en faveur d’une relance verte. Ces investissements s’ajoutent aux plus de 60 milliards de dollars alloués à la lutte contre les changements climatiques et à la mise sur pied d’une économie propre depuis 2015.  

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à aller de l’avant avec ces dépenses vertes historiques et à investir encore davantage dans une relance verte en prenant, entre autres, les mesures suivantes : 

    • Investir 1,5 milliard de dollars de plus dans le programme de remise à l’achat d’un véhicule à zéro émission afin d’aider plus d’un demi-million de Canadiens à acquérir un véhicule à zéro émission. 
    • Investir 700 millions de dollars supplémentaires afin d’ajouter 50 000 bornes de recharge pour les véhicules à zéro émission. 
    • Fournir 100 millions de dollars pour rénover les bâtiments existants afin d’y installer des stations de recharge. 
    • Travailler à mettre en place une chaîne d’approvisionnement durable de bout en bout pour les batteries et à attirer de nouveaux fabricants de véhicules à zéro émission, en reconnaissance de l’importance des batteries pour notre économie actuelle et future. 
    • Investir 200 millions de dollars pour moderniser les camions lourds. 
    • Investir 250 millions de dollars pour aider les Canadiens à faible revenu à cesser de chauffer leur résidence au mazout, en plus des subventions existantes allant jusqu’à 5 000 dollars pour les rénovations domiciliaires et des prêts sans intérêt jusqu’à concurrence de 40 000 dollars pour des rénovations plus poussées.
    • Mettre en place une stratégie nationale pour les bâtiments, qui tracera la voie vers des bâtiments carboneutres d’ici 2050, avec des cibles ambitieuses en cours de route.
    • Lancer une initiative communautaire en faveur des logements à zéro émission nette qui soutient les projets visant à effectuer plusieurs rénovations simultanées au sein d’une communauté ou d’un quartier afin de réduire les coûts globaux. Cette initiative s’inspirera du programme néerlandais Energiesprong.
    • Investir 2 milliards de dollars dans un Fonds pour l’avenir afin que l’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador puissent soutenir leurs travailleurs et créer des emplois. 
    • Créer un fonds de la nature britanno-colombien pour la protection des forêts anciennes, d’un montant de 50 millions de dollars. 
    • Renforcer le Plan d’action sur l’eau douce par un investissement de 1 milliard de dollars.
    • Mettre au point des crédits d’impôt supplémentaires pour une gamme de solutions d’énergie renouvelable et de stockage dans des batteries afin d’accélérer le déploiement d’énergie propre.
    • Instaurer un crédit d’impôt à l’investissement pouvant aller jusqu’à 30 % pour un éventail de technologies propres, y compris les technologies à faible émission de carbone et les technologies à zéro émission nette, en faisant appel à des experts externes pour déterminer quelles technologies devraient être couvertes.
    • Promouvoir une stratégie d’achat de produits propres pour soutenir et prioriser l’utilisation de produits à faible teneur en carbone fabriqués au Canada dans les projets d’infrastructure publics et privés.
    • avec des spécialistes financiers par l’intermédiaire du Conseil d’action en matière de finance durable afin d’élaborer une stratégie d’allocation de capital carboneutre et d’investir dans les types de placements nécessaires pour accélérer la transition du Canada vers un avenir prospère et à zéro émission.
    • Émettre des obligations vertes, annuellement, d’une valeur minimale de 5 milliards de dollars.

    Le Parti libéral s’engage à lutter contre les changements climatiques et à faire les investissements nécessaires pour réduire la pollution et bâtir une économie propre. C’est ce que le gouvernement libéral a fait au cours des six dernières années, et ce qu’un gouvernement libéral réélu continuera de faire. Veuillez consulter notre plateforme pour obtenir une liste plus complète des mesures que nous proposons.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Cet été, les Canadiens ont été témoins avec horreur de l’atteinte répétée de températures élevées records et d’incendies de forêt hors de contrôle mettant en danger des vies et des collectivités. La fumée d’incendies faisant rage à des centaines de kilomètres de distance a recouvert de grandes villes partout au pays, et la chaleur excessive a causé des centaines de décès.

    Ces scènes terrifiantes nous rappellent que la crise climatique est bien réelle et qu’elle a des effets catastrophiques sur la vie et les moyens de subsistance.  

    La COVID-19 est la preuve qu’il faut s’attaquer d’urgence à la situation et que les politiciens doivent faire preuve de volonté politique. Les Canadiens ont fait leur possible pour endiguer la crise sanitaire. Il n’en reste pas moins que les changements climatiques demeurent un enjeu de premier plan. Nous avons besoin d’un gouvernement qui s’attaque aux changements climatiques avec le même sentiment d’urgence.

    Jagmeet Singh a à cœur de lutter contre les changements climatiques tout en créant des emplois de qualité. Nous nous engageons à créer plus d’un million de nouveaux emplois de qualité et à contribuer à une relance durable en investissant dans les énergies propres et la construction d’infrastructures vertes.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    Le passage à des émissions nettes nulles aussi rapidement que possible représente la plus grande possibilité économique depuis des générations. Le Canada a l’occasion unique de devenir un chef de file mondial en limitant le changement climatique, en assurant l’avenir de notre planète et en créant l’une des économies vertes les plus compétitives au monde.

    Le Parti vert du Canada réclame depuis des années une approche non partisane et collaborative face à l’urgence climatique. Notre plan pour un avenir vert est ambitieux et réalisable. Il garantira la prospérité durable du Canada et assurera une relance verte et juste après la pandémie.

  3. Vous engagez-vous à combattre les changements climatiques en réduisant les émissions de carbone de 60 % dans tous les secteurs d’ici 2030, et en adoptant une loi en ce sens?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Malgré l’attention retenue par la pandémie de COVID-19, l’enjeu capital des changements climatiques et le chantier de la transition écologique ont été au cœur de l’action politique du Bloc Québécois depuis les élections d’octobre 2019.


    Nous avons déployé des efforts politiques soutenus pour convaincre les partis fédéraux d’adopter une loi sur le climat conséquente qui obligerait le Canada à se doter d’un plan crédible de réduction des émissions de GES et l’obligerait à respecter ses engagements internationaux en matière climatique. Les libéraux ont refusé la proposition du Bloc Québécois.


    Le Bloc Québécois a voté en faveur du projet de loi C-12, mais pour une seule raison essentiellement : parce que nous sommes d’accord avec l’objectif de la carboneutralité en 2050, qui est par ailleurs établi dans l’Accord de Paris. Établir cet objectif est l’essentiel de ce que produit le projet de loi C-12.


    L’objectif ne doit pas être d’adopter une loi sur le climat pour pouvoir dire que nous avons adopté une loi sur le climat. L’objectif est d’instaurer un cadre légal rigoureux, qui fixe les objectifs dans la loi, qui structure la politique climatique et engendre de véritables changements dans la gouvernance, les institutions et les politiques, en rendant obligatoire l’adoption d’un plan d’action concret qui soit évalué de façon indépendante en fonction de sa capacité réelle à rencontrer les objectifs souhaités.
    Le Bloc Québécois est en faveur de la carboneutralité en 2050, mais rappelle que ceci implique d’abord un plafonnement des émissions mondiales, ce qui implique des réductions rapides et drastiques des gaz à effet de serre. En conséquence, le gouvernement libéral devrait parler un peu moins de 2050, et un peu plus de 2030.
    Par ailleurs, les plans canadiens d’augmentation de la production pétrolière et gazière jusqu’en 2045 sont incompatibles avec l’objectif de la carboneutralité en 2050.
    Lorsqu’il annonce des cibles ou des plans, le gouvernement échoue systématiquement à appuyer ses énoncés d’intentions avec des chiffres et des données réelles à l’appui : il y a un manque de transparence au Canada.


    L’adoption d’une loi sur le climat devrait combler cette lacune en vérifiant que les cibles et les mesures pour les atteindre fonctionnent selon l’objectif annoncé. La présente loi C-12 ne permettra malheureusement pas de le faire. Grâce à un amendement du Bloc Québécois, cette loi sera obligatoirement révisée dans cinq ans.
    Dans le cadre de ses propositions d’améliorations au projet de loi C-12, le Bloc Québécois a proposé au Canada une nouvelle cible de réduction des émissions canadiennes de GES à l’horizon de 2030 qui soit compatible avec la science et cohérente avec les engagements des autres économies avancées qui sont les leaders mondiaux dans la lutte aux changements climatiques.


    Le Bloc Québécois proposait au Canada d’être aussi ambitieux que le Québec en matière de réduction des gaz à effet de serre et d’adopter la même cible que le Québec pour 2030, c’est-à-dire un niveau d’émissions inférieur de 37,5% (-37,5%) à celui de l’année de référence 1990 à l’horizon de 2030. Cela représente, avec l’année de référence 2005, une réduction d’environ 51,48%. Il s’agirait, cela va sans dire, d’une cible minimale obligatoire selon la loi.


    Dans tous les cas, le gouvernement canadien refuse toujours d’utiliser la même année de référence que les autres (comme le Québec et les 27 pays de l’Union européenne) pour calculer les réductions des émissions de GES qui doivent être opérées, c’est-à-dire 1990.


    En utilisant 2005 plutôt que 1990 comme année de référence, le gouvernement canadien donne un congé de pollution de 15 ans aux gazières et aux pétrolières canadiennes.
    S’il souhaite dire la vérité et faire preuve de transparence, Justin Trudeau doit remplir deux conditions lorsqu’il annonce des objectifs climatiques : Lorsqu’il annonce une cible ou un objectif, il doit fournir des analyses et des preuves solides qui démontrent comment il est possible de l’atteindre.
    Il doit cesser d’utiliser l’année de référence 2005 et utiliser l’année 1990.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Non.

    Grâce au Plan de rétablissement du Canada, les conservateurs du Canada vont respecter notre engagement climatique au titre de l’Accord de Paris et réduire les émissions d’ici à 2030, mais sans que le gouvernement impose une taxe aux travailleurs canadiens et chasse les emplois et les investissements du pays.

     

    Nous donnerons aux Canadiens les moyens de faire des choix plus écologiques en collaborant avec les provinces pour mettre en place un Compte d’épargne personnel pour la réduction du carbone national et innovateur. Ainsi, il y aura un prix pour la consommation de carbone sans qu’un sou aille au gouvernement. Ce compte sera complètement transparent et fera participer les consommateurs au processus consistant à créer un avenir plus faible en carbone.

     

    Les Canadiens contribueront à leur Compte d’épargne personnel pour la réduction du carbone chaque fois qu’ils achèteront du carburant à base d’hydrocarbures. Ils pourront utiliser l’argent de leur compte pour ces choses les aidant à mener une vie plus écologique. Ils pourront par exemple acheter un laissez-passer pour le transport en commun ou une bicyclette, ou épargner pour se procurer un chauffe-eau plus écoénergétique, des fenêtres à plus grande efficacité énergétique ou même un véhicule électrique.

     

    Notre plan assurera que tous les Canadiens pourront faire leur part pour lutter contre le changement climatique, de la façon qui leur convient le mieux, et à un prix carbone abordable : commençant à 20 $ la tonne et augmentant à 50 $ la tonne, mais pas plus. Même à ce faible prix, nous allons nous assurer que ça n’impose pas un fardeau excessif aux Canadiens à faible revenu et nous allons protéger les agriculteurs en assurant qu’ils ont des options abordables.

     

    Les entreprises non sujettes au système de tarification fondé sur le rendement, mais qui achètent de l’essence, auront un Compte d’épargne commercial pour la réduction du carbone fonctionnant de façon similaire.

     

    Nous allons rendre la tarification industrielle tributaire de celle de nos principaux partenaires commerciaux – l’Union européenne et les États-Unis – en commençant par les régions qui ont un marché du carbone, et élargir cette tarification alors que les États-Unis créent un marché national. Cela assurera que nous visons l’atteinte des objectifs de Paris avec nos partenaires internationaux, tout en réduisant le risque que l’action climatique chasse des emplois vers des pays concurrents.

     

    Nous allons évaluer les progrès réalisés après deux ans et être prêts à établir une tarification du carbone industriel de 170 $ la tonne d’ici à 2030, en phase avec nos principaux partenaires commerciaux.

     

    Navius Research, un chef de file dans la quantification des effets de la politique énergétique et climatique, a conclu que notre plan permettrait de réaliser pratiquement les mêmes réductions des émissions d’ici à 2030 que le plan des libéraux visant à respecter notre engagement au titre de l’Accord de Paris, tout en stimulant l’emploi et l’économie.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Partiellement.

    Sous le gouvernement conservateur précédent, les émissions du Canada étaient en voie d’être 12 % plus élevées en 2030 qu’en 2005, malgré la promesse de Stephen Harper de les réduire de 30 % d’ici 2030. Nous savions que cela n’était pas acceptable et nous avons dû travailler sur un plan sérieux. Aujourd’hui, avant nos engagements électoraux, les responsables gouvernementaux prévoient que les émissions du Canada seront 36 % moins élevées en 2030 par rapport aux niveaux de 2005. 

    Les libéraux sont déterminés à atteindre les cibles climatiques du Canada. Cela implique notamment une réduction de 40 à 45 % des émissions d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005, et l’atteinte de la carboneutralité d’ici 2050. Les partis qui promettent des cibles d'émissions plus élevées n'ont pas, selon une analyse indépendante, présenté de plans crédibles pour atteindre ces cibles. Les conservateurs affaibliraient la cible climatique actuelle du Canada et annuleraient les mesures climatiques avancées par les libéraux.

    Le gouvernement libéral a :

    • Mis en œuvre un plan concret pour lutter contre les changements climatiques qui, pour la première fois dans l’histoire du Canada, a permis à un gouvernement d’être en voie de dépasser une cible climatique. 
    • Instauré un prix sur la pollution des plus ambitieux à l’échelle mondiale, qui atteindra 170 dollars la tonne d’ici 2030, tout en mettant plus d’argent dans les poches des Canadiens.
    • Inscrit l’objectif de zéro émission nette du Canada dans la loi, notamment en fixant des objectifs quinquennaux de réduction des émissions afin de responsabiliser le gouvernement et en exigeant la publication régulière de rapports d’étape à partir de 2023.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

    • Continuer à mettre en œuvre tous les éléments du plan climatique du Canada.
    • Travailler avec tous les Canadiens et le groupe consultatif pour la carboneutralité afin de trouver des moyens d’accélérer davantage l’action climatique qui nous permettra d’atteindre l’objectif de zéro émission nette dès que possible et au plus tard en 2050. 

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Partiellement

    Les néodémocrates s’engagent à agir pour limiter la hausse des températures moyennes à 1,5 degré Celsius. Dans cette optique, nous nous fixerons comme cible de réduire les émissions du Canada d’au moins 50 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, en allant même plus loin, si possible, de sorte que le Canada fasse sa juste part.  

    Pour y arriver, nous éliminerons les subventions relatives aux combustibles fossiles et mettrons fin aux échappatoires qui profitent aux grands pollueurs. Nous créerons aussi un bureau sur la responsabilité climatique afin d’assurer une surveillance indépendante des progrès climatiques au niveau fédéral, de mobiliser le public et de formuler des recommandations sur la meilleure façon d’atteindre nos objectifs.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    La section sur l’avenir vert de la plateforme du Parti vert du Canada comprend la réalisation d’émissions nettes nulles dès que possible. Les politiques comprennent ce qui suit :

    • -Garantir une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 60 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030, selon des cibles claires et exécutoires et des échéances à partir de 2023.
    • Réaliser des émissions nettes nulles aussi rapidement que possible, tout en visant des émissions nettes négatives en 2050.

    Le Parti vert du Canada sait que le moment est venu de collaborer avec nos partenaires internationaux pour planifier une relance verte qui permettra de bâtir l’économie de l’énergie propre de l’avenir. Une relance verte est la plus grande possibilité économique de notre vie. Nos partenaires mondiaux le comprennent bien; ils travaillent dans ce sens, et il n’est pas trop tard pour que le Canada prenne part à l’action. Notre plan comprend les mesures suivantes :

    Mettre fin à toute production de combustibles fossiles :

    • Annuler tous les nouveaux projets de pipeline (en commençant par le réseau TMX)
    • Annuler tous les nouveaux projets d’exploration pétrolière
    • Mettre fin à la location des terres fédérales pour la production de combustibles fossiles et retirer les licences existantes
    • Interdire la fracturation hydraulique (hydrofracturation)
    • Mettre fin à toutes les subventions au secteur des combustibles fossiles
    • Réduire progressivement les opérations pétrolières et gazières existantes, de manière qu’elles se poursuivent sur une base dégressive, la production de bitume étant progressivement abandonnée entre 2030 et 2035
    • Exiger que les fonds d’investissement publics fédéraux (y compris l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada) se départissent des combustibles fossiles
    • Veiller à ce que les entreprises soient tenues responsables du paiement des coûts de nettoyage et de remise en état des terres, au lieu de les répercuter sur le public
  4. Vous engagez-vous à éliminer progressivement et rapidement les combustibles fossiles tout en venant en aide aux travailleurs, aux travailleuses aux collectivités et aux groupes marginalisés dans le cadre d’une transition juste et équitable vers une économie durable?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    La politique environnementale n’est plus un sujet d’affaires publiques parmi tant d’autres : elle doit être au cœur de la vision globale des gouvernements et s’imposer comme une priorité au sommet de l’État. Le temps où l’on opposait l’économie et l’écologie est révolu. Le défi est de penser le développement économique selon le critère de la durabilité. La richesse dérive en grande partie des services que nous rend la nature. En conséquence, la dégradation des écosystèmes a un coût économique élevé. Pour que la croissance soit verte, chaque point de PIB gagné doit s’accompagner de réductions des pressions que nous exerçons sur l’environnement.


    Le défi global est donc celui de la transition écologique, soit la transformation de notre économie vers un modèle durable respectueux des limites planétaires. La réduction des émissions de GES, la protection de la santé de la population et la protection de la biodiversité sont des enjeux indissociables qui doivent guider la vision stratégique globale de la transition.


    Au Canada, on affirme d’un côté vouloir sauver la planète en luttant contre les changements climatiques, et on finance d’un autre l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles à même nos impôts. Les politiques canadiennes, qu’il s’agisse de celles de Stephen Harper ou de Justin Trudeau, sont incohérentes. En matière climatique, le gouvernement Trudeau fait régulièrement des annonces pour promouvoir son «ambition» : rarement présente-t-il les actions et les mesures concrètes qui permettraient de réaliser l’ambition affichée.


    Au Québec, la transition et la lutte aux changements climatiques riment avec prospérité. En effet, nous ne produisons pas de pétrole, mais avons des ressources renouvelables comme l’eau, le vent et la forêt. Nous ne construisons pas de voitures à essence, mais des métros, des trains et des autobus. Avec la filière électrique, le Québec a le potentiel de devenir la «batterie de l’Amérique du Nord». Le 21e siècle et sa nécessaire transition énergétique sont faits sur mesure pour le Québec.


    Comme nation, le Québec aurait tout à gagner à parler en son propre nom sur la scène internationale en participant pleinement aux conventions environnementales internationales, qu’il s’agisse de celles sur les changements climatiques ou de la protection de la biodiversité. Malheureusement, le Canada parle en notre nom, et l’intérêt qu’il porte, en tant qu’État pétrolier, n’est pas le nôtre. Un Québec indépendant aurait une politique internationale et environnementale compatible avec ses intérêts et ceux des pays qui sont les leaders en matière de lutte aux changements climatiques.


    En matière de politiques environnementales, les lois québécoises sont plus rigoureuses que les lois canadiennes. Or, le fédéral s’arroge le droit de contourner les lois québécoises pour les activités qui relèvent de sa compétence. Le Bloc Québécois exige que le gouvernement fédéral respecte les lois québécoises pour les activités et les travaux fédéraux sur l’ensemble du territoire du Québec. Nous défendons par là notre souveraineté environnementale.


    Outre le fait de cesser de subventionner la pollution, le gouvernement du Canada détient deux leviers d’action : la fiscalité et la réglementation. Le Bloc Québécois propose qu’il les utilise. Deux grands principes doivent être appliqués aux politiques environnementales. D’abord, il faut appliquer le principe du pollueur-payeur en tarifant convenablement le prix de la pollution. Ensuite, il faut appliquer le principe de précaution pour protéger la santé et l’environnement en n’autorisant pas les activités, produits ou projets lorsque le doute plane sur leurs potentiels dangers.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Non.

    Les conservateurs du Canada reconnaissent la contribution massive et essentielle du secteur énergétique et de ses travailleurs au pays, qui ont contribué à la lutte contre le changement climatique.

    Le Canada est également devenu un chef de file mondial dans le développement de technologies écologiques, notamment dans le secteur énergétique, et un gouvernement conservateur soutiendra les efforts visant à mettre sur le marché ces technologies qui permettent de sauver le climat.

    Nous soutenons un secteur énergétique qui s’efforce de parvenir à des émissions nettes nulles et nous accélérerons ces progrès en investissant dans des technologies écologiques telles que le captage, l’utilisation et la séquestration du carbone, notamment le captage direct dans l’air. En formant un partenariat avec des innovateurs canadiens afin d’assurer notre leadership dans ce domaine important, nous allons réduire les émissions au Canada et développer une technologie que le Canada pourrait bientôt exporter dans le reste du monde.

    Les libéraux pensent que la seule façon de réduire les émissions est d’éliminer progressivement des industries entières et les emplois qui offrent un gagne-pain sûr à des centaines de milliers de familles canadiennes.

    Les conservateurs savent que nous ne pouvons pas créer un avenir plus propre si les Canadiens n’ont pas de travail.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    La lutte contre les changements climatiques et un avenir carboneutre doit faire passer les travailleurs et les communautés en premier. Les libéraux se sont engagés à atteindre la carboneutralité au plus tard en 2050. Pour ce faire, il est nécessaire de réduire, voire d'éliminer progressivement, les combustibles fossiles. Nous avons un plan ambitieux de réduction des émissions qui soutient aussi les travailleurs, leurs familles et leurs communautés. 

    Une analyse indépendante a classé le plan libéral au premier rang des quatre grands partis, bien avant les autres. Le plan libéral est le seul à avoir été jugé « efficace » et « abordable », tandis que le plan du NPD a été classé comme « largement inefficace » et « inutilement coûteux ». Les experts du climat et de l'économie affirment que le plan du NPD ferait en sorte que les activités commerciales se déplacent vers d'autres pays, ce qui entraînerait des mises à pied pour les travailleurs canadiens et déplacerait tout simplement les émissions à l'étranger.  Les conservateurs annuleraient les mesures climatiques mises de l'avant par le gouvernement libéral. De plus, le bilan du Parti conservateur en matière d'inaction et d'obstruction en matière de climat est éloquent.   Une victoire des conservateurs serait un coup dévastateur pour l'action climatique.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

    • soutenir une juste transition pour les travailleurs par les moyens suivants :

      • Création d'un Fonds pour l’avenir, doté d'une enveloppe de 2 milliards de dollars, pour l’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador. Ce fonds sera conçu en collaboration avec les communautés et partenaires locaux afin de créer des emplois et de diversifier l'économie.
      • Lancement d'un centre de formation pour les emplois propres afin d’aider les travailleurs des industries, les travailleurs qualifiés et les travailleurs spécialisés de tous les secteurs à mettre à niveau leurs compétences ou à en acquérir de nouvelles pour être à la fine pointe de l’industrie décarbonée. 
      • ​​Avancées dans la législation Transition équitable, en nous inspirant des commentaires reçus de travailleurs, de syndicats, de peuples autochtones, de communautés, de provinces et de territoires.
      • Ces mesures s'appuient sur le travail réalisé par les libéraux, et notamment le plus grand investissement de l'histoire pour former les travailleurs canadiens (1,78 milliard de dollars) et la mise sur pied d'un Groupe de travail sur la transition équitable qui fournit des conseils sur les moyens les plus judicieux d'appuyer les travailleurs du charbon et leurs communautés lors de la transition.

    • réduire de manière ambitieuse les émissions provenant du secteur des combustibles fossiles : 
      • Nous imposerons un plafond aux émissions du secteur pétrolier et gazier et travaillerons à les réduire.
        • Nous veillerons à ce que le secteur pétrolier et gazier réduise ses émissions au rythme et à l’échelle nécessaires pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050, avec l’introduction de cibles quinquennales en 2025; la réduction de la pollution commence par s’assurer que la pollution du secteur pétrolier et gazier ne dépasse pas les niveaux actuels.
        • Nous établirons des cibles précises pour 2025 et 2030 en nous basant sur les conseils du groupe consultatif pour la carboneutralité afin de nous assurer que les niveaux de réduction sont ambitieux et réalisables, et que le secteur pétrolier et gazier contribue de façon significative à l’atteinte des objectifs climatiques 2030 du pays. 
      • Nous exigerons des sociétés pétrolières et gazières qu’elles réduisent leurs émissions de méthane d’au moins 75 % en deçà des niveaux de 2012 d’ici 2030, dans l’ensemble de l’économie.
      • Nous maintiendrons notre position selon laquelle l’ouverture ou l’expansion de mines de charbon thermique ne concorde plus avec les engagements climatiques du Canada.
      • Nous poursuivrons l’élimination graduelle de l'électricité provenant de centrales au charbon et cesserons les exportations de charbon thermique d’ici 2030, de même que celles qui transitent par le Canada.

    • s'assurer que les changements climatiques et les travailleurs sont pris en compte dans le processus de prise de décisions :
      • Nous appliquerons l'Optique des changements climatiques dans tous les processus de prise de décisions du gouvernement, et notamment celles du Cabinet et celles liées au budget; 
      • Cela s'appuie sur les réformes antérieures entreprises par le gouvernement libéral dans la Loi sur l'évaluation d'impact qui veille à ce que les impacts des changements climatiques soient évalués dans le cadre de chaque décision fédérale sur des projets de grande envergure.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Les néodémocrates s’engagent à s’attaquer à la crise climatique. Nous prendrons des mesures rigoureuses pour éliminer les subventions relatives aux combustibles fossiles qui sont accordées aux grandes sociétés pétrolières et gazières prospères, de même que les échappatoires que les Conservateurs et les Libéraux ont laissé passer et qui permettent aux grands pollueurs de contourner la loi.

    Nous comprenons que sous la direction de gouvernements conservateurs et libéraux successifs, les travailleurs ont dû s’adapter seuls à une économie en perpétuel changement. C’est pour cette raison que les néodémocrates s’engagent à lancer un plan de création d’emploi audacieux qui permettra de créer un million de nouveaux emplois de qualité. Ce plan prévoit notamment un nouvel accès à de la formation et à de l’enseignement axé sur avenir faible en carbone et du soutien ciblé pour aider les travailleurs, les familles et les collectivités à s’adapter à une économie en constante évolution.     

    Les néodémocrates reconnaissent que les collectivités marginalisées sont touchées de façon disproportionnée par les catastrophiques climatiques. Ainsi, un gouvernement néodémocrate veillera à ce que ces collectivités profitent des nouveaux emplois et des avantages structurants associés à nos investissements dans les énergies renouvelables.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    Le Parti vert du Canada sait que le moment est venu de collaborer avec nos partenaires internationaux pour planifier une relance verte qui permettra de bâtir l’économie de l’énergie propre de l’avenir. Une relance verte est la plus grande possibilité économique de notre vie. Nos partenaires mondiaux le comprennent bien; ils travaillent dans ce sens, et il n’est pas trop tard pour que le Canada prenne part à l’action. Notre plan comprend les mesures suivantes :

    • Mettre fin à toute production de combustibles fossiles :
    • Annuler tous les nouveaux projets de pipeline (en commençant par le réseau TMX) - Annuler tous les nouveaux projets d’exploration pétrolière
    • Mettre fin à la location des terres fédérales pour la production de combustibles fossiles et retirer les licences existantes
    • Interdire la fracturation hydraulique (hydrofracturation) - Mettre fin à toutes les subventions au secteur des combustibles fossiles
    • Réduire progressivement les opérations pétrolières et gazières existantes, de manière qu’elles se poursuivent sur une base dégressive, la production de bitume étant progressivement abandonnée entre 2030 et 2035
    • Exiger que les fonds d’investissement publics fédéraux (y compris l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada) se départissent des combustibles fossiles
    • Veiller à ce que les entreprises soient tenues responsables du paiement des coûts de nettoyage et de remise en état des terres, au lieu de les répercuter sur le public 

     

    Une transition juste pour les travailleurs :

    • Présenter avant la fin de 2021 une Loi sur la transition juste qui prend soin des travailleurs et des communautés pendant la transition.
    • Prévoir une transition équitable et soigneusement planifiée des travailleurs vers une économie décarbonée, qui protège les communautés contre les déplacements, et dans laquelle les personnes concernées (travailleurs des industries à forte intensité de gaz à effet de serre, peuples autochtones, communautés marginalisées) dirigent la préparation de leurs stratégies de transition.
    • Remplacer chaque emploi bien rémunéré dans le secteur des combustibles fossiles par un emploi bien rémunéré dans le secteur vert, grâce à une assurance salaire et à des régimes de retraite anticipée.
    • Réduire l’inégalité de richesse au Canada. Veiller à ce que les détenteurs de patrimoine actuels, notamment ceux du secteur des combustibles fossiles, paient leur juste part. Fermer les paradis fiscaux et les échappatoires afin de redistribuer la richesse vers les communautés où les investissements ont été insuffisants.
    • Mettre en place des lois qui encouragent les investissements verts et la création d’emplois verts (par exemple, dans le domaine des transports durables et de l’efficacité énergétique) et qui découragent les investissements non durables (par exemple, en augmentant les taxes sur les biens et services nuisibles à l’environnement).
    • Investir dans le secteur des technologies propres et dans les énergies renouvelables, qui créeront davantage d’emplois mieux rémunérés que ceux qui sont perdus dans le secteur des combustibles fossiles.
    • Édicter une loi sur les programmes de formation aux emplois verts, comme la création d’un corps de jeunes pour le climat; par exemple, des emplois liés à la restauration des écosystèmes, en particulier pour les personnes qui ont été déplacées ou gravement touchées par la COVID-19.
  5. Cesserez-vous d’accorder des subventions publiques et des allègements fiscaux aux entreprises pétrolières et gazières? Vous engagez-vous à investir des sommes équivalentes à celles investies aux États-Unis en matière de mesures climatiques et de justice environnementale?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Le Bloc Québécois propose de modifier la trajectoire énergétique canadienne pour la rendre compatible avec le maintien de l’augmentation de la température en deçà de 1,5 degré C.


    Le Bloc Québécois propose de cesser immédiatement l’augmentation de la production des sables bitumineux du Canada et réduire progressivement la production totale de pétrole brut jusqu’en 2030.


    Le Bloc Québécois propose de mettre fin au projet d’élargissement de l’oléoduc Trans Mountain et s’opposera à tout projet d’exportation de pétrole issu des sables bitumineux.
    Le Bloc Québécois réitère sa position historique contre toutes les formes de subventions aux combustibles fossiles et exige leur abolition immédiate. Nous proposons de rediriger la part québécoise des sommes investies dans les énergies fossiles vers les énergies propres du Québec et nos centres de recherche, tout en maintenant le financement nécessaire pour la transition hors des énergies fossiles dans l’Ouest canadien.


    Le Bloc Québécois s’opposera à l’instauration d’un corridor énergétique pancanadien empiétant sur le territoire québécois, qu’il s’agisse d’un oléoduc ou de lignes de transport d’électricité, contournant ou faisant concurrence, à Hydro-Québec.


    Le Bloc Québécois s’est opposé au projet de pipeline Énergie Est de Trans Canada. À aucune condition, le Québec ne devrait accepter que de nouveaux gazoducs et oléoducs, dont le seul objectif est d’acheminer les produits des sables bitumineux dans les provinces de l’atlantique aux fins d’exportations, traversent son territoire en mettant en danger des centaines de rivières et notre fleuve, alors même que nous sommes engagés sur la voie de la transition énergétique et que ces projets ne créent pas d’emplois durables ni n’engendrent des retombées économiques positives chez nous.


    Le Québec n’est pas une autoroute pour le gaz et le pétrole du Canada.
    Dès la rentrée de septembre 2020, le Bloc Québécois a rendu public son Plan de Relance.


    Fruit d’une vaste consultation à travers les régions du Québec, le plan du Bloc Québécois était fondé sur le transfert au Québec des moyens financiers requis pour lutter contre la COVID-19 dans ses champs de compétence et sur une ambitieuse relance verte axée sur les régions.


    Le Québec est un pays forestier. Le Canada est un pays pétrolier. Alors que le parti libéral promet de planter des arbres afin de pouvoir se permettre d’exploiter et d’exporter plus de gaz et de pétrole, le Bloc Québécois travaille à soutenir le développement de la foresterie durable. Nous misons sur le savoir et l’innovation afin d’accélérer la transition vers une économie verte et un développement économique et social qui permet de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.


    Pour transformer notre économie et développer nos secteurs d’avenir, la nécessaire relance économique suivant la récession engendrée par la pandémie de COVID-19 est l’occasion incontournable d’effectuer les bons investissements. Pour que les dollars que le gouvernement investira dans la relance économique servent la transition écologique, il faut que la richesse et la croissance économique qu’ils engendrent se traduisent par une réduction des impacts environnementaux et des émissions de GES qui accompagnent l’activité économique. Créer de la richesse en réduisant l’impact sur l’environnement, c’est la condition qui doit être remplie pour véritablement pouvoir parler de relance verte.
    Tout au long de la campagne électorale, le Bloc Québécois présentera des propositions structurantes en vue de faire des gains pour le Québec, protéger et promouvoir ses valeurs fondamentales et sa culture ainsi qu’enclencher une relance verte créatrice de richesse pour chacune de ses régions grâce à l’innovation québécoise.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Non.

    Les conservateurs du Canada ont un plan pour assurer la relance économique du Canada après la pandémie, qui créera des emplois dans tous les secteurs et dans toutes les régions du pays. Il est temps d’aider les travailleurs canadiens à retrouver leur emploi, et pas d’éliminer des perspectives en supprimant le soutien aux créateurs d’emplois.

    Nous soutiendrons le développement économique dans les secteurs de l’énergie, de l’exploitation minière, de la foresterie, de l’agriculture, de la pêche et de la fabrication, mais nous travaillerons avec chacune de ces industries pour réduire les émissions au cours du processus.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à : 

    • de 2025 à 2023 son engagement d’éliminer les subventions à l’industrie des combustibles fossiles.
    • élaborer un plan pour éliminer progressivement le financement public du secteur des combustibles fossiles, y compris des sociétés d’État, conformément à son engagement concernant l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.
    • mettre fin immédiatement à tout nouveau soutien direct à des énergies fossiles à forte teneur en carbone de la part du gouvernement.
    • collaborer avec ses partenaires du G20 pour mener une évaluation entre pairs du plan d'élimination accélérée des subventions aux combustibles fossiles du Canada.
    • exiger des sociétés d’État qu'elles divulguent publiquement les risques financiers liés au climat.

     

    La relance économique et le plan pour une économie propre du Canada visent à faire en sorte qu'aucune communauté ne soit mise de côté. Dès lors qu'une transition juste pour les travailleurs et que la justice environnementale pour les communautés sont primordiales, nous continuerons à financer les travailleurs, y compris ceux des secteurs des combustibles fossiles. Par exemple, lorsque la pandémie de COVID-19 nous a frappés, nous avons financé le nettoyage des puits de pétrole et de gaz orphelins pour que les gens puissent continuer à travailler dans des régions du pays particulièrement touchées par la pandémie. Ces puits présentent des risques pour la santé et le bien-être des communautés rurales et autochtones. Comme condition au financement, le Canada exige des provinces qu'elles mettent à jour leur réglementation sur les puits de pétrole de manière à réduire notablement les responsabilités liées aux puits de pétrole, à faire en sorte qu'aucun nouveau puits ne puisse plus être orphelin ou abandonné et à tenir les sociétés pétrolières et gazières responsables en la matière.

     

    Pour ce qui est des dépenses, une analyse indépendante a montré que le Canada se classe parmi les principales nations en termes d'investissements dans une relance verte, dépassant les États-Unis sur ce plan. Contrairement à ce pays, le Canada a mis un prix sur la pollution pour réduire efficacement les émissions. Par le biais de ce système, ce sont les pollueurs qui paient, tandis que la plupart des Canadiens reçoivent plus d'argent que ce qu'ils paient, plus particulièrement si leurs revenus sont faibles.

     

    De plus, un gouvernement libéral réélu propose, dans certains domaines, des investissements accompagnés d'une réglementation afin de maximiser les retombées. Par exemple, dans le domaine des véhicules à zéro émission (VZE), nous investissons dans des remises à la consommation, nous soutenons le transport en commun et les parcs d'autobus scolaires qui souhaitent se convertir aux VZE, nous investissons dans des bornes de recharge et nous soutenons les constructeurs pour créer des emplois dans ce domaine. Ainsi, alors que l'objectif volontaire des États-Unis est de faire en sorte que 50 % des ventes de véhicules neufs légers soient des VZE en 2030, un gouvernement libéral réélu propose un mandat de vente réglementé d'au moins 50 % en 2030 et de 100 % d'ici 2035.

     

    L'investissement dans la justice climatique et environnementale tient beaucoup au fait de s'assurer que les personnes les plus vulnérables aux effets des changements climatiques aient les ressources dont elles ont besoin non seulement pour atténuer leurs effets, mais aussi pour s'y adapter. Actuellement, par rapport aux États-Unis, le Canada investit chaque année dans le financement climatique international des personnes vulnérables plus de trois fois plus par personne. Un gouvernement libéral réélu continuera de fournir 5,36 milliards de dollars sur les cinq prochaines années aux communautés du monde entier qui sont les plus touchées par les changements climatiques, ce qui revient à doubler le niveau précédent de soutien du Canada. Cela augmentera plus particulièrement le financement destiné à l'adaptation et la biodiversité, tout en bonifiant aussi les subventions visant à rendre le soutien financier plus accessible.

     

    Au Canada, le gouvernement libéral a fait, et continuera de faire, des investissements considérables pour lutter contre les changements climatiques et favoriser une économie propre. Depuis 2015, nous avons investi plus de 100 milliards de dollars dans des projets d'assainissement de nos cours d'eau, de renforcement de nos réseaux énergétiques, de réduction de la pollution et de résilience aux effets des changements climatiques pour les Canadiens les plus vulnérables qui en ont le plus besoin. Un gouvernement libéral réélu continuera de faire les investissements nécessaires pour assurer la transition vers une économie propre, de façon à accorder la priorité aux travailleurs. Il s'agira notamment du Fonds pour l’avenir destiné à l’Alberta, à la Saskatchewan et à Terre-Neuve-et-Labrador, doté d'une enveloppe de 2 milliards de dollars et qui sera conçu en collaboration avec les communautés et les partenaires locaux afin de créer des emplois et de diversifier l'économie.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Jagmeet Singh et le NPD respecteront les engagements pris par le Canada au G-20 en éliminant les subventions relatives aux combustibles fossiles, en réinvestissant ces fonds dans des initiatives faibles en carbone et en veillant à ce que les gouvernements futurs ne puissent pas annuler ces décisions en adoptant une loi pour interdire toute subvention future aux sociétés gazières et pétrolières.   

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Mettre fin à toutes les subventions au secteur des combustibles fossiles
    • Mettre sur pied un Bureau de la justice environnementale de haut niveau à Environnement et Changement climatique Canada.
    • Appuyer l’adoption rapide de la proposition de stratégie nationale visant à remédier au racisme environnemental et de justice environnementale (projet de loi C-230).
  6. Allez-vous augmenter les investissements pour la protection et la restauration des milieux naturels afin de combattre les changements climatiques et s’y adapter tout en favorisant la biodiversité?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Partiellement.

    La réduction des émissions de GES, la protection de la santé de la population et la protection de la biodiversité sont des enjeux indissociables qui doivent guider la vision stratégique globale de la transition.

    Au Canada, on affirme d’un côté vouloir sauver la planète en luttant contre les changements climatiques, et on finance d’un autre l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles à même nos impôts.

    Le territoire n’appartient pas au gouvernement du Canada, il appartient au Québec et aux provinces. Ce sont les lois environnementales du Québec qui protègent la biodiversité au Québec. Le devoir du gouvernement fédéral est de respecter la souveraineté environnementale du Québec.

    En matière de conservation, le gouvernement du Canada peut agir sur les propriétés qui lui appartiennent, sur les terres de la couronne, dans les territoires et pour les océans.

    Or, nous sommes obligés de remettre en question la valeur des aires protégées créées par le gouvernement de Justin Trudeau.

    Justin Trudeau a autorisé 40 forages exploratoires en mer à l’est de Terre-Neuve, dans des refuges marins que le gouvernement fédéral avait lui-même créés. Il a tenu une consultation publique en pleine pandémie pour contourner le processus d’évaluation environnementale. Puis, il a accordé 320 millions de dollars à ces pétrolières extracôtières.

    La Cour a reconnu au gouvernement fédéral la compétence de protéger les espèces menacées. Seulement, son seul pouvoir est d’autoriser ou d’interdire des activités dans un territoire donné. Or, la protection de la biodiversité demande des outils plus fins que la simple interdiction. Par exemple, les corridors de migration, les mesures de régénérations des espèces végétales dont les animaux se nourrissent, la gestion des prédateurs, etc. Le véritable enjeu, c’est la cohabitation harmonieuse des humains et de la nature, mais le gouvernement fédéral n’a pas entre ses mains les outils qu’exige ce défi. Il serait donc vain de placer nos espoirs dans le gouvernement fédéral, quelles que soient les promesses des partis politiques canadiens en la matière.

    En ce qui concerne les solutions fondées sur la nature, le Bloc Québécois ne s’oppose pas en soi à la plantation d’arbres, mais dénonce le fait que cette promesse libérale de 2019 soit la principale stratégie du gouvernement pour lutter contre les changements climatiques. De plus, le Programme accroître les forêts canadiennes manque de prévisibilité et de planification stratégique. Aussi, comment des arbres qui seront essentiellement plantés en 2029 et en 2030, donc qui ne seront pas arrivés à maturité pourraient-ils contribuer à atteindre la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030?

    Il faut dire la vérité : le gouvernement du Canada détourne l’intention originale des solutions basées sur la nature en y voyant la chance de pouvoir continuer de polluer, au nom du fait qu’il plante des arbres. Le Québec est un pays forestier. Le Canada est un pays pétrolier. Alors que le parti libéral promet de planter des arbres afin de pouvoir se permettre d’exploiter et d’exporter plus de gaz et de pétrole, le Bloc Québécois travaille à soutenir le développement de la foresterie durable. Nous misons sur le savoir et l’innovation afin d’accélérer la transition vers une économie verte et un développement économique et social qui permet de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Oui.

    Les conservateurs du Canada ont un plan détaillé pour préparer le Canada aux effets du changement climatique.

    Premièrement, nous allons investir 3 milliards de dollars supplémentaires d’ici à 2030 dans des solutions climatiques naturelles axées sur la gestion des forêts, des cultures et des pâturages et sur la restauration des prairies, des milieux humides et des forêts. Ces solutions permettront de séquestrer le carbone et d’offrir des avantages supplémentaires aux communautés et à la faune.

    Deuxièmement, nous allons nommer un conseiller national sur la résilience aux catastrophes au Bureau du Conseil privé, qui conseillera le Cabinet et le Bureau du premier ministre, aidant à s’assurer que le gouvernement est préparé aux futurs risques.         

    Nous allons exécuter un plan d’action national sur les inondations, ce qui comprend la création d’un régime d’assurance contre les inondations résidentielles à risque élevé, afin d’assurer que tous les Canadiens bénéficient d’une protection financière tout en évitant les futures subventions gouvernementales.

    Nous allons élaborer une stratégie nationale d’adaptation climatique qui répond aux préoccupations provinciales sur la préparation aux inondations tout en utilisant les solutions du secteur privé. Elle contrera l’exposition aux feux de forêt et à la sécheresse en collaboration avec les agriculteurs, les éleveurs et les forestiers.

    Nous allons donner une optique d’atténuation et d’adaptation aux investissements gouvernementaux dans l’infrastructure, et nous allons élaborer un plan sur l’infrastructure naturelle qui comprend une norme nationale pour évaluer la valeur de l’infrastructure naturelle.

    Enfin, nous allons investir dans la technologie pouvant améliorer la détection précoce des feux de forêt et mieux prévoir leur comportement.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à accroître les investissements et continuera à assurer les investissements existants conformément à des solutions axées sur la nature afin d’atténuer les effets des changements climatiques et de s’y adapter. 

    Au cours des six dernières années, le gouvernement libéral a pris des mesures importantes, notamment comme suit : 

    • Nous avons fait les deux investissements les plus importants de l’histoire du Canada en matière de conservation de la nature : 1,3 milliard de dollars et 3,3 milliards de dollars. 
    • Nous avons assuré la conservation de terres d’une superficie correspondant à environ 3,5 fois la taille de la Nouvelle-Écosse. 
    • Nous avons dépassé l’objectif du Canada de protéger 10 % de nos océans d’ici 2020, passant de moins de 1 % en 2015 à un peu moins de 14 % en 2020. 
    • Nous avons élaboré un plan pour planter deux milliards d’arbres au cours des dix prochaines années avec un investissement de plus de 3 milliards de dollars et en créant 4 300 emplois. 
    • Nous avons restauré et amélioré plus de milieux humides, de prairies et de tourbières afin de stocker et de capturer du carbone grâce à un investissement de 631 millions de dollars. 
    • Nous avons aidé les agriculteurs à réduire leurs émissions par des pratiques de gestion des terres durables, par des technologies et des machines permettant une efficacité énergétique et en ayant recours à une énergie propre, et ce, grâce à des investissements de plus de 365 millions de dollars. 
    • Nous avons créé un réseau de parcs urbains nationaux, dont sept emplacements dans sept provinces qui sont actuellement en développement. 
    • Nous avons investi 200 millions de dollars dans le Fonds pour l’infrastructure naturelle pour appuyer le projet Ravine Strategy de Toronto et la stratégie Rain City de Vancouver, entre autres. 

     

    Un gouvernement libéral réélu s’appuiera sur ces réalisations historiques en : 

    • continuant à travailler pour atteindre notre objectif de protéger 25 % de nos terres et 25 % de nos océans d’ici 2025, 30 % pour chacun d’entre eux d’ici 2030;
    • augmentant le soutien aux agriculteurs pour développer et pour adopter des pratiques de gestion agricole qui réduisent les émissions, stockent du carbone dans un sol sain et renforcent la résilience; veillant à ce que la moisson, le pâturage en rotation et la gestion de l’azote fassent tous partie d’un plan d’agriculture écologique pour le Canada; 
    • créant au moins un nouveau parc urbain national dans chaque province et territoire, avec l’objectif d’en établir quinze d’ici 2030; 
    • investissant 200 millions de dollars supplémentaires dans le Fonds pour l’infrastructure naturelle; 
    • établissant dix nouveaux parcs nationaux et de dix nouvelles zones de protection marine au cours des cinq prochaines années. 

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

     Les néodémocrates accroîtront les investissements dans des solutions climatiques fondées sur la nature dans le cadre d’un plan climatique complet. Nous investirons dans notre programme axé sur la nature, qui comprendra la restauration et l’élargissement des mesures de protection des bassins hydrologiques du Canada, des investissements dans la gestion des forêts et le soutien à la diversité en collaboration avec les agriculteurs. Nous procéderons également au développement de parcs nationaux urbains et à la restauration de la biodiversité urbaine.

    Nous travaillerons avec des intervenants et experts climatiques pour élaborer des solutions complètes axées sur la nature, qui iront de pair avec d’autres initiatives comme la responsabilisation des grands pollueurs. 

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Protéger et restaurer la biodiversité et les écosystèmes.
    • Soutenir les aires protégées et de conservation dirigées par des Autochtones et financer la gestion de ces terres et eaux par des gardiens autochtones
    • Mettre en œuvre les engagements internationaux du Canada au titre de la Convention sur la diversité biologique et des protocoles de suivi.
    • Protéger au moins 30 % des eaux douces et des terres de chaque écosystème canadien d’ici à 2030 et 50 % d’ici à 2050, en donnant la priorité aux écosystèmes riches en carbone
    • Mettre fin à la destruction des habitats d’ici à 2030 et restaurer les écosystèmes les plus touchés, tels que les milieux humides, d’ici à 2050, en donnant la priorité aux écosystèmes riches en carbone
    • Accélérer les plans de relance et mettre en œuvre les engagements nationaux et internationaux pour inverser la perte des espèces
    • Intensifier le financement des solutions fondées sur la nature
    • Lancer une stratégie nationale de régénération de la biodiversité urbaine afin d’étendre les espaces verts, de lutter contre le racisme environnemental et de protéger les espèces sensibles en milieu urbain, comme les oiseaux
    • Appuyer la capacité scientifique fédérale à inventorier et à classer par ordre de priorité les écosystèmes, les espèces en péril et les espèces envahissantes
  7. Élaborerez-vous un nouveau plan crédible pour contrer la perte des milieux naturels, conformément aux engagements internationaux du Canada, qui comprendrait la protection de 30 % du territoire et des espaces d’eau douce et des océans d’ici 2030?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Partiellement.

    Constitutionnellement, le territoire québécois appartient aux Québécoises et aux Québécois. Son occupation, son utilisation, son aménagement et sa protection relèvent pour l’essentiel des lois et des règlements du Québec et des municipalités. Il en est ainsi dans toutes les provinces canadiennes. En outre, les nations autochtones ont des droits inhérents sur leurs territoires et la protection unilatérale d’Ottawa est contradictoire avec la reconnaissance de ces droits. Il est plus aisé de déployer la cogestion à partir de Québec.

    En matière de conservation, le gouvernement du Canada peut agir sur les propriétés qui lui appartiennent, sur les terres de la couronne, dans les territoires et pour les océans.

    Or, nous sommes obligés de remettre en question la valeur des aires protégées créées par le gouvernement de Justin Trudeau.

    Justin Trudeau a autorisé 40 forages exploratoires en mer à l’est de Terre-Neuve, dans des refuges marins que le gouvernement fédéral avait lui-même créés. Il a tenu une consultation publique en pleine pandémie pour contourner le processus d’évaluation environnementale. Puis, il a accordé 320 millions de dollars à ces pétrolières extracôtières.

    La Cour a reconnu au gouvernement fédéral la compétence de protéger les espèces menacées. Seulement, son seul pouvoir est d’autoriser ou d’interdire des activités dans un territoire donné. Or, la protection de la biodiversité demande des outils plus fins que la simple interdiction. Par exemple, les corridors de migration, les mesures de régénérations des espèces végétales dont les animaux se nourrissent, la gestion des prédateurs, etc. Le véritable enjeu, c’est la cohabitation harmonieuse des humains et de la nature, mais le gouvernement fédéral n’a pas entre ses mains les outils qu’exige ce défi. Il serait donc vain de placer nos espoirs dans le gouvernement fédéral, quelles que soient les promesses des partis politiques canadiens en la matière.

    En ce qui concerne les solutions fondées sur la nature, le Bloc Québécois ne s’oppose pas en soi à la plantation d’arbres, mais dénonce le fait que cette promesse libérale de 2019 soit la principale stratégie du gouvernement pour lutter contre les changements climatiques. De plus, le Programme accroître les forêts canadiennes manque de prévisibilité et de planification stratégique. Aussi, comment des arbres qui seront essentiellement plantés en 2029 et en 2030, donc qui ne seront pas arrivés à maturité pourraient-ils contribuer à atteindre la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030?

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Partiellement.

    Les conservateurs ont un fier bilan de solide défense de la conservation et de la création de parcs et de protection d’habitats critiques. En 2010, le gouvernement conservateur précédent s’est engagé à protéger 17 % des terres par l’intermédiaire de mesures pour les terres protégées et d’autres mesures de conservation efficaces. En janvier 2020, le Canada avait atteint cet objectif à 12 %.

    Nous restons déterminés à atteindre cet objectif et nous allons chercher à le faire passer à 25 %. Cependant, nous savons que le fait d’exprimer notre ambition uniquement selon la superficie des terres protégées pose un risque considérable. Si nous nous concentrons uniquement sur la superficie, nous aurons tendance à favoriser la création de grands parcs dans des régions éloignées, ce qui pourrait rendre plus difficile la protection de nos écosystèmes les plus menacés, qui se trouvent principalement dans les paysages fonctionnels du sud.

    La protection des paysages fonctionnels du sud pose de nombreux défis, mais apporte de nombreux avantages. La majeure partie fait déjà l’objet d’une utilisation productive, et il est donc plus difficile de la protéger, mais sa protection est essentielle. Elle peut bénéficier considérablement aux communautés locales et est importante pour des choses comme la protection contre les inondations et la sécheresse, et la séquestration du carbone.

    Pour protéger les terres partout au Canada, un gouvernement conservateur va :

    •  Utiliser la télédétection pour cerner les lacunes de conservation des paysages fonctionnels du sud et recueillir des données pouvant permettre de déterminer le potentiel des terres à fournir des écoservices.
    •  Poursuivre le développement des parcs et des zones protégées.
    • Rétablir le financement du Fonds national de conservation des milieux humides et du Programme de partenariat relatifs à la conservation des pêches récréatives, que Justin Trudeau a annulés.
    • Soutenir la protection des milieux humides et des bassins hydrographiques en appuyant l’achèvement de l’Inventaire canadien des terres humides et en étudiant les façons de protéger les milieux humides sur les terres privées.
    • Offrir un financement pour la protection des bassins hydrographiques, notamment en rétablissant le financement de l’assainissement du lac Simcoe et en maintenant le financement des Grands Lacs en Ontario et du lac Winnipeg au Manitoba.
    • Créer un puissant incitatif pour les secteurs agricole et forestier afin de protéger l’environnement et de séquestrer le carbone en permettant un plus grand nombre de crédits compensatoires par zone.
    • Investir 3 milliards de dollars supplémentaires dans des solutions climatiques naturelles axées sur la gestion des forêts, des cultures et des pâturages et sur la restauration des prairies, des milieux humides et des forêts.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Au cours des six dernières années, le gouvernement libéral a pris des mesures importantes pour conserver la nature et atteindre nos objectifs visant à protéger et à conserver 25 % de nos terres et de nos océans d’ici 2025, et 30 % pour chacun d’entre eux d’ici 2030. Voici ce qui a été fait dans le cadre de ces mesures : 

    • Nous avons fait les deux investissements les plus importants de l’histoire du Canada en matière de conservation de la nature : 1,3 milliard de dollars et 3,3 milliards de dollars. 
    • Nous avons assuré la conservation de terres d’une superficie correspondant à environ 3,5 fois la taille de la Nouvelle-Écosse. 
    • Nous avons dépassé l’objectif du Canada de protéger 10 % de nos océans d’ici 2020, passant de moins de 1 % en 2015 à un peu moins de 14 % en 2020. 

    Un gouvernement libéral réélu tirera profit de ces progrès et continuera de protéger la nature en : 

    Terres

    • créant dix nouveaux parcs nationaux au cours des cinq prochaines années; 
    • créant au moins un nouveau parc urbain national dans chaque province et territoire, avec l’objectif d’en établir quinze d’ici 2030; 
    • protégeant de façon permanente plus de forêts anciennes en Colombie-Britannique grâce à un fonds de la nature britanno-colombien pour la protection des forêts anciennes de 50 millions de dollars; 
    • travaillant pour arrêter et renverser la perte de nature d’ici 2030 et pour confirmer une reprise complète de la nature d’ici 2050 tout en défendant cet objectif à l’échelle internationale afin de nous assurer que le monde protège la nature intacte requise pour renverser l’effondrement de la biodiversité et pour protéger notre climat. 

    Océans

    • créant dix nouvelles zones de protection marine au cours des cinq prochaines années;
    • renouvelant et en élargissant le Fonds pour la restauration côtière afin de restaurer des habitats aquatiques; 
    • réalisant de nouveaux investissements dans des zones comme des marais côtiers, des prairies sous-marines et des habitats riverains qui ont un potentiel élevé de captage et de stockage de carbone;
    • modernisant la Loi sur les océans afin d’examiner explicitement les répercussions des changements climatiques sur les écosystèmes et espèces marins dans la gestion régionale des océans avec des indicateurs de progrès mesurables liés à des objectifs de gestion; 
    • créant un groupe de travail national interdisciplinaire pour se pencher sur la planification de la conservation océanique résistant aux changements climatiques;
    • élargissant les travaux de vulnérabilité au climat afin de mieux gérer la planification et la gestion de la conservation marine; 
    • continuant à protéger le saumon sauvage de l’Atlantique grâce à des investissements visant la protection et la conservation des espèces.

    Eau douce 

    • mettant en œuvre un Plan d’action sur l’eau douce renforcé comprenant un investissement sans précédent d’un milliard de dollars sur dix ans. Ce plan fournira des fonds indispensables pour protéger et restaurer de grands écosystèmes lacustres et fluviaux, à commencer par l’écosystème des Grands Lacs et du Saint-Laurent, le Lac Simcoe, le bassin du Lac Winnipeg, le bassin du Fraser et le bassin du Mackenzie;
    • investissant 37,5 millions de dollars dans la Région des lacs expérimentaux du nord de l’Ontario, le seul centre à grande échelle au monde dédié à la science de l’eau douce, que le gouvernement Harper a tenté de fermer.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Jagmeet Singh et le NPD auront un programme axé sur la nature et s’engageront à protéger 30 % de nos terres, de nos eaux douces et des océans d’ici 2030. Nous lancerons un plan sur dix ans pour inverser la perte des espèces, freiner l’importation et le commerce interne d’animaux sauvages et assurer l’application de la Loi sur les espèces en péril.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Mettre en œuvre les engagements internationaux du Canada au titre de la Convention sur la diversité biologique et des protocoles de suivi.
    • Protéger au moins 30 % des eaux douces et des terres de chaque écosystème canadien d’ici à 2030 et 50 % d’ici à 2050, en donnant la priorité aux écosystèmes riches en carbone
    • Mettre fin à la destruction des habitats d’ici à 2030 et restaurer les écosystèmes les plus touchés, tels que les milieux humides, d’ici à 2050, en donnant la priorité aux écosystèmes riches en carbone
  8. Allez-vous investir dans la planification de l’utilisation des terres par les peuples autochtones, l’établissement de zones de conservation et de protection sous la gérance de Gardiens et Gardiennes autochtones et les efforts menés par ceux-ci afin de rétablir et assumer la gérance des espèces et des habitats menacés tout en reconnaissant et respectant leur savoir dans tous les aspects de la conservation de la nature au Canada?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    La création d’aires protégées est une compétence partagée, laquelle dépend de la propriété des terres qui doivent être placées sous la protection de l’État ou d’un organisme privé de conservation volontaire, afin de préserver la biodiversité et l’environnement, mais aussi de protéger les espèces. Lorsqu’il est question de protéger les oiseaux migrateurs, il s’agit d’une responsabilité fédérale. En ce qui concerne les aires protégées fédérales déjà existantes, nous sommes favorables à une meilleure intégration des peuples autochtones dans la gestion du territoire et dans la gestion de la faune et de la flore. Pour ce qui est de la création de nouvelles aires protégées sur le territoire ancestral d’une nation autochtone donnée, nous croyons que le respect du principe de l’autodétermination est essentiel puisque les nations autochtones sont des nations et qu’elles ont à ce titre des droits qui ne peuvent être brimés ni contournés. Ce sont ces droits inhérents que la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones vient confirmer. En conséquence, la création de nouvelles zones protégées doit se faire en partenariat avec ces nations et ce seront à elles de faire connaître leurs revendications aux gouvernements qui entretiendront l’ambition de les créer.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Oui.

    Dans le cadre de notre plan de protection des terres, des océans et de l’eau douce du Canada, comme indiqué dans la question précédente, les conservateurs du Canada vont collaborer avec les communautés autochtones pour intensifier la création d’aires protégées et de conservation autochtones (APCA) gérées et administrées par des gardiens autochtones.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Le gouvernement libéral a lancé le projet pilote des gardiens autochtones en 2017, et il a créé la toute première zone aire protégée et de conservation autochtone du Canada. Nous avons investi dans plus de 100 initiatives de conservation menées par des Autochtones d’un océan à l’autre du pays. Dans le budget de 2021, nous avons fourni un financement supplémentaire de 340 millions de dollars dans les initiatives des gardiens autochtones et pour les aires protégées et de conservation autochtones. 

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à : 

    • collaborer avec des partenaires des Premières nations, inuits et métis afin de soutenir les nouveaux programmes des gardiens autochtones et d’établir de nouveaux réseaux de gardiens autochtones; 
    • appuyer les communautés autochtones pour renforcer la capacité d’établir davantage d’aires protégées et de conservation autochtones;
    • défendre le droit des Autochtones, plus particulièrement en ce qui concerne la gestion des terres et des eaux, à l’échelle internationale. 

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Jagmeet Singh et le NPD intégreront la réconciliation au cœur de leur plan pour lutter contre la crise climatique. Nous défendrons le droit des Autochtones à protéger les zones terrestres, les voies d’eau et la diversité.  

    Nous réaliserons nos initiatives climatiques en veillant à ce que les Premières Nations, les Inuits et les Métis soient considérés comme des partenaires égaux et à part entière. Autrement dit, nous respecterons les peuples autochtones en reconnaissant leur rôle en tant que gardiens de leurs territoires et détenteurs de connaissances en matière de conservation de la nature.

    Un gouvernement néodémocrate appuiera les investissements dans les mesures de conservation de la nature, d’utilisation des terres et de planification climatique par les peuples autochtones. Nous investirons 500 millions de dollars dans des programmes de conservation dirigés par les peuples autochtones, y compris dans le projet des gardiens autochtones. 

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Soutenir les aires protégées et de conservation dirigées par des Autochtones et financer la gestion de ces terres et eaux par des gardiens autochtones
    • Inclure les peuples autochtones et leurs systèmes de gouvernance dans tous les aspects de la sélection des sites, de la gestion et de la prise de décision concernant le développement économique dans les milieux marins et d’eau douce.
  9. Allez-vous modifier les lois environnementales canadiennes pour prévenir l’exposition aux produits toxiques et la pollution causée par ceux-ci, reconnaître les droits environnementaux, contrôler rigoureusement les animaux génétiquement modifiés, bannir les plastiques les plus problématiques et tenir les producteurs de produits plastiques responsables des déchets qu’ils produisent?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Au Québec, le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité est inscrit dans la Charte québécoise des droits et libertés depuis 2006. Le gouvernement canadien peut espérer introduire un droit similaire dans le préambule de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), mais sa portée juridique risque d’être très faible. Cela risquerait d’être surtout une victoire symbolique. La meilleure manière de lutter pour la justice environnementale au niveau fédéral, c’est de combattre pour la défense de la souveraineté environnementale du Québec. En effet, certaines infrastructures fédérales (quais, ports, aéroports, infrastructures de télécommunication, propriétés fédérales, etc.) échappent à nos lois de protection de l’environnement ou à nos règlements municipaux. Les lois québécoises relatives à la protection de l’environnement et de l’aménagement du territoire doivent s’appliquer sur l’ensemble du territoire québécois. Le Bloc Québécois est préoccupé par l’existence de problèmes de disparités géographiques dans le niveau de vie et l’accès à un environnement de qualité et s’inquiète du fait que les populations précaires ou marginalisées sont plus directement affectées par ces disparités. Le Bloc Québécois est en faveur d’une action gouvernementale pour contrer les iniquités subies par les communautés minoritaires dans leur rapport à l’environnement. Les droits humains relatifs à l’environnement sont appelés à se développer. Ces droits, comme les politiques qui en découleront, devront être universels. Tous devront en jouir, sans égards à leurs différences. Alors, nous serons dotés d’outils légaux puissants pour contrer les iniquités et les discriminations, notamment selon l’origine, la langue ou l’appartenance culturelle, induites par les facteurs environnementaux inégalitaires tels que l’exposition à la pollution ou la privation d’accès à des ressources nécessaires à la vie. Cela dit, la meilleure protection contre les inégalités demeure le filet social québécois et la défense de nos choix collectifs. Le Québec a fait le choix de la solidarité. En Amérique du Nord, le Québec demeure l’endroit où la richesse est le mieux répartie. Les normes ou les stratégies pancanadiennes vont souvent à l’encontre de nos choix collectifs et sont contreproductives. Les intrusions fédérales dans les affaires sociales sont nuisibles et non adaptées à la réalité québécoise.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Partiellement.

    Nous reconnaissons tous que nous devons réduire l’utilisation de plastique à usage unique, réduire au minimum la quantité de plastique jeté et garder le plastique loin de nos océans. L’approche du gouvernement actuel est forte en slogans, mais faible en action. Déclarer que le plastique est « toxique » n’aide pas notre environnement, mais chasse des emplois du Canada.

    Au lieu d’interdictions ou de déclarations pompeuses, les conservateurs du Canada vont se concentrer sur la réduction de l’utilisation du plastique à usage unique, assurant que les produits de plastique sont fabriqués de manière plus respectueuse de l’environnement, encourageant une économie circulaire et assurant que les déchets de plastique sont recyclés de manière responsable et ne se retrouvent pas dans les océans.

    Pour y parvenir, les conservateurs du Canada vont :

    • Interdire l’exportation de déchets de plastique. Pour gérer nos déchets de plastique, au lieu d’utiliser d’autres pays comme décharges, nous allons interdire l’exportation de déchets de plastique, sauf si l’exportateur montre qu’ils seront recyclés.
    • Travailler avec nos partenaires internationaux pour combattre le plastique dans les océans. Pour lutter sérieusement contre le plastique dans les océans, nous devons reconnaître que c’est un problème mondial et qu’une grande partie du plastique qui se retrouve dans les océans provient des pays en développement qui n’ont pas les moyens de bien gérer le plastique.
    • Améliorer la récupération de la valeur du plastique. Nous allons travailler avec les provinces et les territoires pour augmenter la récupération de produits d’énergie propre et d’autres sous-produits utiles provenant des déchets de plastique. Les déchets plastiques sont un problème, mais aussi une ressource potentielle. La technologie va nous permettre de transformer le plastique, même le plastique non recyclable, en produits utiles comme des carburants renouvelables.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    A) Un gouvernement libéral réélu :

    • adoptera une Loi canadienne sur la protection de l’environnement renforcée afin de protéger tout le monde, y compris les personnes les plus vulnérables aux substances toxiques et les personnes vivant dans les communautés où l’exposition est élevée. Ce sera la reconnaissance d’un « droit à un environnement sain » dans les lois fédérales, et ce, pour la première fois au Canada;
    • adoptera d’ici le printemps 2022 l’étiquetage obligatoire des produits chimiques dans les produits de consommation, y compris les cosmétiques, les produits de nettoyage et les ignifuges des tissus des meubles susceptibles d’avoir des répercussions sur notre santé ou sur notre environnement;
    • augmentera les tests des produits importés pour s’assurer qu’ils sont conformes aux normes canadiennes et sécuritaires pour les consommateurs canadiens tout en s’assurant que les producteurs canadiens ne soient pas désavantagés;
    • renforcera la Loi sur les produits antiparasitaires afin de mieux protéger notre santé, la faune et l’environnement;
    • adoptera des techniques en harmonie avec les approches de pointe en matière de la transparence lors de la réévaluation de pesticides déjà sur le marché, et augmentera les occasions pour des scientifiques indépendants d’apporter leur contribution au processus décisionnel;
    • investira dans d’autres travaux scientifiques indépendants et gouvernementaux, y compris dans le domaine de la surveillance de l’eau et des sols, et des effets cumulatifs de l’utilisation de plusieurs pesticides sur la santé et sur l’environnement;
    • veillera à ce que les effets des pesticides sur la faune soient pleinement pris en considération et à soutenir les producteurs alimentaires qui choisissent des méthodes de lutte antiparasitaire alternatives réduisant le besoin de pesticides chimiques;
    • contrôlera rigoureusement les animaux modifiés génétiquement.

    B) Un gouvernement libéral réélu :

    • exigera que tous les emballages en plastique au Canada contiennent au moins 50 % de matières recyclées d’ici 2030;
    • accélérera la mise en œuvre de notre plan d’action zéro déchet plastique, en partenariat avec les provinces et les territoires, et veillera à ce que les mesures que prend le Canada soient comparables à ce qui se fait de mieux ailleurs;
    • continuera de travailler avec les provinces et les territoires pour s’assurer que les producteurs, et non les contribuables, soient responsables du coût de la gestion de leurs déchets plastiques;
    • travaillera avec les provinces et les territoires pour mettre en œuvre et faire respecter un objectif ambitieux de recyclage pour les bouteilles de plastique;
    • renforcera les pratiques d’approvisionnement fédérales afin de prioriser les produits réutilisables et recyclables et de soutenir notre objectif de zéro déchet plastique;
    • mettra de l’avant notre interdiction de certains plastiques nocifs à utilisation unique; 
    • adoptera des règles d’étiquetage qui interdisent l’utilisation du symbole des flèches courbes pour des produits à moins que 80 % des installations de recyclage du Canada acceptent ces produits et aient des marchés finaux fiables pour ces produits;
    • appuiera les efforts provinciaux et territoriaux en matière de responsabilité des producteurs en établissant un registre public fédéral et exigera que les producteurs présentent des rapports annuels sur la quantité, le type et la gestion de la fin de vie des plastiques dans l’économie canadienne;
    • créera un nouveau fonds d’infrastructure et d’innovation de 100 millions de dollars au cours des cinq prochaines années qui permettra l’expansion et la commercialisation de technologies et de solutions conçues au Canada pour la réutilisation et le recyclage de plastiques;
    • donnera suite à la Charte sur les plastiques dans les océans en travaillant avec les pays qui sont des chefs de file à l’élaboration d’un nouvel accord mondial sur les plastiques.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

     Les néodémocrates viendront solidifier la Loi canadienne sur la protection de l’environnement – en misant sur le développement et l’amélioration du projet de loi C-28 – pour mieux protéger les Canadiens contre les substances toxiques que l’on trouve dans les produits de tous les jours comme les cosmétiques. Nous prendrons aussi d’autres mesures pour contrer la pollution par le plastique, notamment en bannissant immédiatement les plastiques à usage unique et en adoptant une loi pour bannir l’exportation de déchets de plastique. Nous comptons également obliger les pollueurs à rendre des comptes.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Moderniser la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.
    • Accorder la priorité à une législation qui modernise la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, prévenir les expositions aux toxines et à la pollution et reconnaître le droit à un environnement sain; et exiger l’étiquetage des produits chimiques dans les produits de consommation, y compris les cosmétiques, les nettoyants et les meubles.
    • Adopter un règlement visant à interdire le plastique à usage unique non essentiel avant la fin de l’année, et étendre la liste des articles à interdire.
    • Se faire le champion d’un accord mondial juridiquement contraignant sur le plastique, ratifier l’amendement sur l’interdiction de Bâle et renforcer les règles canadiennes relatives au commerce des déchets de plastique afin de garantir que les déchets de plastique canadiens ne polluent pas d’autres pays.
  10. Mettrez-vous en place un bureau de justice et d’équité environnementale pour traiter les conséquences environnementales qui touchent de manière plus importante les collectivités racialisées et marginalisées et créer une Charte des droits environnementaux?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    Au Québec, le droit de vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité est inscrit dans la Charte québécoise des droits et libertés depuis 2006. Le gouvernement canadien peut espérer introduire un droit similaire dans le préambule de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (LCPE), mais sa portée juridique risque d’être très faible. Cela risquerait d’être surtout une victoire symbolique.

    La meilleure manière de lutter pour la justice environnementale au niveau fédéral, c’est de combattre pour la défense de la souveraineté environnementale du Québec. En effet, certaines infrastructures fédérales (quais, ports, aéroports, infrastructures de télécommunication, propriétés fédérales, etc.) échappent à nos lois de protection de l’environnement ou à nos règlements municipaux. Les lois québécoises relatives à la protection de l’environnement et de l’aménagement du territoire doivent s’appliquer sur l’ensemble du territoire québécois.

    Le Bloc Québécois est préoccupé par l’existence de problèmes de disparités géographiques dans le niveau de vie et l’accès à un environnement de qualité et s’inquiète du fait que les populations précaires ou marginalisées sont plus directement affectées par ces disparités. Le Bloc Québécois est en faveur d’une action gouvernementale pour contrer les iniquités subies par les communautés minoritaires dans leur rapport à l’environnement.

    Les droits humains relatifs à l’environnement sont appelés à se développer. Ces droits, comme les politiques qui en découleront, devront être universels. Tous devront en jouir, sans égards à leurs différences. Alors, nous serons dotés d’outils légaux puissants pour contrer les iniquités et les discriminations, notamment selon l’origine, la langue ou l’appartenance culturelle, induites par les facteurs environnementaux inégalitaires tels que l’exposition à la pollution ou la privation d’accès à des ressources nécessaires à la vie.

    Cela dit, la meilleure protection contre les inégalités demeure le filet social québécois et la défense de nos choix collectifs. Le Québec a fait le choix de la solidarité. En Amérique du Nord, le Québec demeure l’endroit où la richesse est le mieux répartie. Les normes ou les stratégies pancanadiennes vont souvent à l’encontre de nos choix collectifs et sont contreproductives. Les intrusions fédérales dans les affaires sociales sont nuisibles et non adaptées à la réalité québécoise.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Partiellement.

    Les conservateurs du Canada ont un plan détaillé pour faire en sorte que tous les Canadiens puissent vivre et travailler dans un environnement propre. Notre plan lutte contre le changement climatique, améliore la qualité de l’eau et étend les efforts de conservation dans toutes les régions du pays.

    Si nous ne nous opposons pas aux gestes symboliques comme l’affirmation du droit à un environnement propre, nous préférons les actions qui feront concrètement progresser nos objectifs environnementaux et qui garantiront un avenir vert pour tous.

    Notre plan permettra de prendre les mesures qui s’imposent dès maintenant, en conciliant notre relance économique et nos responsabilités environnementales.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Oui.

    Nous sommes déterminés à faire avancer la justice environnementale. L’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, la nourriture que nous mangeons et la terre sur laquelle nous vivons sont au cœur de notre santé et de notre bien-être. Trop souvent, lorsque des substances toxiques polluent notre environnement, ce sont les communautés autochtones, les populations à faible revenu ou les groupes racisés qui sont les plus susceptibles d’en subir les conséquences.

    C’est pourquoi un gouvernement libéral réélu :

    • reconnaîtra pour la première fois le « droit à un environnement sain » dans le droit fédéral;
    • ira plus loin que l’établissement d’un bureau sur la justice environnementale en présentant des mesures législatives qui exigent d’Environnement et Changement climatique Canada qu’il examine les liens entre l’origine ethnique, la situation socioéconomique et l’exposition au risque d’atteinte à l’environnement, et élaborera une stratégie sur la justice environnementale;
    • établira des priorités pour le nettoyage des sites contaminés dans les régions où vivent des Canadiens autochtones, racisés et à faible revenu;
    • mettra en œuvre un plan d’action exhaustif pour protéger les Canadiens, y compris les pompiers, contre l’exposition à des produits ignifuges toxiques que l’on retrouve dans les produits ménagers.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    Nous reconnaissons que les collectivités marginalisées sont souvent touchées de façon disproportionnée par les conséquences de l’urgence climatique au Canada. Nous créerons un Bureau de la justice environnementale pour contrer les effets disproportionnés de la pollution et de la perte de biodiversité sur les collectivités à faible revenu, racialisées ou autrement marginalisées. Nous enchâsserons aussi le droit à un environnement sain dans une Charte des droits environnementaux afin de garantir à chaque collectivité un accès à de l’eau et des terres propres et à de l’air pur.     

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    • Mettre sur pied un Bureau de la justice environnementale de haut niveau à Environnement et Changement climatique Canada.
    •  Appuyer l’adoption rapide de la proposition de stratégie nationale visant à remédier au racisme environnemental et de justice environnementale (projet de loi C-230).
    • Le Parti vert du Canada soutient une Charte des droits environnementaux. 
  11. Allez-vous cesser de subventionner l’énergie nucléaire, respecter les normes internationales de gestion des déchets nucléaires et bannir les importations et les exportations de déchets radioactifs?
    Cliquez sur les logos des partis pour voir chacune de leurs réponses.

    Réponse du Bloc Québécois

    Oui.

    La solution au problème énergétique canadien ne passe pas par le nucléaire. Le Bloc Québécois s’opposera au développement du nucléaire, incluant les petits réacteurs modulaires, et à tout risque pour le Québec de contamination aux déchets nucléaires qu’impliquent des projets comme le dépotoir de Chalk River, le long de la rivière des Outaouais.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Non.

    L’énergie nucléaire est un élément clé de tout plan crédible de réduction des émissions de carbone.

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Partiellement

    1. Nucléaire

    Aujourd’hui, le Canada a un des réseaux électriques aux plus faibles émissions de carbone au monde, environ 82 % du réseau n’en émettant pas. Cela est attribuable en partie à nos vastes ressources d’hydroélectricité et d’énergie renouvelable, mais aussi à l’énergie nucléaire. 

    Un gouvernement libéral accorde la priorité aux investissements dans les sources renouvelables et la transmission, mais il est important de reconnaître le rôle du nucléaire dans notre réseau électrique actuel ainsi qu’à d’autres fins, comme la production d’isotopes utilisés en soins de santé. 

    Un gouvernement libéral réélu s’engagera à parvenir à un réseau électrique à zéro émission nette d’ici 2035. Nous établirons une norme sur l’électricité propre et prévoirons des investissements de plusieurs milliards de dollars pour la production et la transmission d’électricité propre, aussi bien par le gouvernement que par l’entremise de la Banque de l’infrastructure du Canada. Nous accordons la priorité aux investissements dans des stratégies et des technologies qui se trouvent déjà sur le marché. Ce n’est pas le cas des petits réacteurs modulaires. Cela dit, étant entendu qu’il faudra un éventail de solutions pour arriver à un avenir carboneutre, des projets de démonstration de PRM sont admissibles à un certain financement.

    Les décisions sur l’utilisation de PRM pour la production d’électricité au niveau du réseau relèvent des provinces. Celles-ci sont toutes tenues de respecter des conditions rigoureuses de santé et de protection de l’environnement fixées par l’organisme de réglementation nucléaire au Canada, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), ainsi que toutes les autres exigences réglementaires fédérales et provinciales applicables. 

    1. Respect des normes internationales

    Un gouvernement libéral réélu continuerait de moderniser les politiques sur la gestion à long terme des déchets nucléaires du Canada, y compris en veillant à ce que le Canada respecte ou surpasse les normes internationales sur la gestion des déchets nucléaires. Nous continuerons sur la voie des politiques rigoureuses du Canada et nous veillerons à ce qu’elles s’appuient sur les meilleures données scientifiques, nous continuerons de respecter ou surpasser les meilleures pratiques internationales, et nous agirons en fonction des valeurs et des principes des Canadiens. 

    En novembre 2020, le gouvernement fédéral a entamé une consultation des Canadiens en vue de moderniser la Politique canadienne en matière de déchets radioactifs. Un gouvernement libéral réélu donnerait suite à ce processus afin d’entendre ce qu’ont à dire les Canadiens intéressés, y compris les communautés autochtones et nordiques, les acteurs du nucléaire et la société civile. Le processus de consultation éclairerait une révision de la Politique-cadre en matière de déchets radioactifs de sorte que le Canada continue d’avoir le régime de réglementation nucléaire le plus rigoureux et le plus moderne au monde. 

    1. Importations et exportations de déchets

    Le Canada a pour politique de ne pas importer ni exporter des déchets nucléaires.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Oui.

    L’an dernier, nous avons fait part aux Libéraux de nos préoccupations quant à son plan relatif aux petits réacteurs nucléaires. Nous estimons que le stockage d’énergie solaire et éolienne serait une avenue plus viable à long terme.

    Un gouvernement néodémocrate réaffirmerait aussi l’engagement du Canada quant au respect des normes internationales en matière de gestion des déchets nucléaires. Nous avons dans le passé demandé aux Libéraux de développer des mesures afin que les déchets nucléaires soient gérés en dehors du secteur, mais notre demande n’a pas été prise en compte.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    Oui.

    Interdire la poursuite du développement de l’énergie nucléaire au Canada.

  12. Commentaires supplémentaires:
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    Réponse du Bloc Québécois

    Aucun commentaire supplémentaire.

    Réponse du Parti Conservateur du Canada

    Les conservateurs du Canada ont un plan détaillé pour protéger l’environnement et lutter contre le changement climatique. Les autres mesures visant à réduire les émissions et les autres mesures de conservation comprennent :

     

    • - Finaliser et améliorer le Règlement sur les combustibles propres afin de réduire les émissions de carbone de chaque litre d’essence (et des autres combustibles liquides) consommé, pour avoir une véritable Norme sur le carburant faible en carbone.
    • Envisager l’imposition d’un tarif frontalier sur le carbone en fonction de la quantité des émissions de carbone liées aux produits importés au Canada.
    • Élaborer une norme nationale sur l’énergie propre.
    • Mettre en œuvre un Plan pour des édifices propres.
    • Mettre fin au déversement d’eaux usées non traitées.
    • Soutenir et encourager la fermeture des marchés mondiaux d’animaux sauvages mal réglementés, qui font souvent le commerce d’espèces en voie de disparition et posent un risque élevé de futures pandémies.
    • Mettre fin à l’importation et au commerce des animaux sauvages ou exotiques, y compris les espèces en voie de disparition, et de leurs produits qui posent un risque élevé de propagation de zoonoses.

    Le plan complet peut être consulté à l’adresse suivante : https://www.conservateur.ca/plan/

    Réponse du Parti Libéral du Canada

    Les vagues de chaleur extrême et les feux de forêt dévastateurs partout au Canada cet été nous rappellent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de s’y adapter. Les Canadiens ont besoin de leaders qui sont prêts à faire face aux réalités des changements climatiques et à prendre des mesures efficaces pour se préparer à de futurs événements météorologiques extrêmes et pour assurer la sécurité et la santé des Canadiens.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

    1. Se préparer à une intensification de la gravité et la fréquence des feux de forêt.

    Nous consacrerons 500 millions de dollars pour protéger les Canadiens en renforçant nos capacités de lutte contre les feux de forêt. Cet investissement permettra de :

    • former 1000 nouveaux pompiers communautaires pour nous assurer d’être prêts aux prochaines saisons d’incendie;
    • travailler avec les provinces et les territoires pour fournir aux pompiers l’équipement dont ils ont besoin pour combattre les incendies et pour rester en sécurité, comme des avions fabriqués au Canada, dans le but d’augmenter la capacité de lutte aérienne des provinces contre les incendies;
    • soutenir et élargir des équipes d’incendie dirigées par des Autochtones et se doter de moyens de mieux intégrer des stratégies axées sur le savoir traditionnel autochtone dans la gestion des incendies.
    1. Protéger nos habitations et nos communautés des impacts des changements climatiques. 

    Des mesures fortes sont requises pour aider les Canadiens à se préparer aux inondations, aux feux de forêt, aux sécheresses, à l’érosion des littoraux et à d’autres événements météorologiques aggravés par les changements climatiques. Nous avons posé des gestes concrets pour protéger notre environnement et pour stimuler notre économie, mais nous savons que nous devons voir plus grand et faire preuve de plus d’audace quand il s’agit de lutter contre les changements climatiques. La santé et la sécurité des Canadiens en dépendent.

    Un gouvernement libéral réélu s’engage à :

    • Appuyer les rénovations et les mises à niveau en vue d’offrir plus de protection contre les conditions météorologiques extrêmes.
    • Terminer notre travail avec les provinces et les territoires afin d’élaborer des plans d’inondation pour les zones à risque élevé au cours des trois prochaines années.
    • Créer un portail national pour les inondations afin que les Canadiens disposent de l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions sur le lieu de construction de leur maison et de leur communauté, ainsi que sur la façon de les construire et de les protéger contre les risques d’inondation.
    • Prendre des mesures visant à protéger les propriétaires de maison qui sont à risque élevé d’inondation et qui n’ont pas une couverture d’assurance suffisante grâce à la création d’un programme national d’assurance à faible coût contre les inondations. 
    • Élaborer des stratégies, en collaboration avec l’industrie des assurances et avec le secteur privé afin de diminuer les primes d’assurance en trouvant des moyens économiques de mieux protéger les communautés et les maisons contre les répercussions des changements climatiques, et de permettre aux gens d’économiser de l’argent. 
    • Agrandir le bureau du conseiller à la sécurité nationale et au renseignement afin d’assurer la sécurité des Canadiens, compte tenu de l’incidence grandissante qu’ont les changements climatiques à l’échelle nationale et mondiale. 
    • Créer un programme d’évaluation des maisons en matière d’adaptation qui sera élaboré en complément des vérifications de l’efficacité énergétique des logements proposées par EnerGuide. 
    • Élargir les critères d’admissibilité au programme de rénovation domiciliaire majeure et à la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes de la SCHL afin d’y inclure plus de mesures de résilience climatique. 
    • Finaliser la toute première stratégie nationale d’adaptation du Canada d’ici la fin de 2022, qui permettra d’établir des objectifs et des indicateurs clairs de mesure des progrès en matière d’adaptation, et d’en renforcer l’analyse de rentabilité. 
    • Parachever et appliquer un objectif climatique pour s’assurer que les considérations en matière d’adaptation et d’atténuation climatiques sont intégrées à la prise de décision du gouvernement fédéral. 
    • Travailler avec les provinces, les territoires et les agriculteurs, y compris les autochtones et les jeunes agriculteurs, à la mise à jour des programmes agricoles de gestion des risques commerciaux afin d’y intégrer pleinement la gestion des risques climatiques, les pratiques environnementales et la préparation aux changements climatiques. 

     

    Note concernant les répercussions sur le genre et la diversité :

    Les avantages indirects et à long terme des mesures décrites dans cette enquête devraient être équilibrés entre les genres, car les changements climatiques affectent directement et indirectement la santé et le bien-être de toutes les personnes et de toutes les communautés. Néanmoins, les communautés côtières, éloignées, nordiques et autochtones, en plus des groupes minoritaires, des communautés à faible revenu, des femmes, des jeunes et des personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux répercussions des changements climatiques. 

    Les changements climatiques sont une réalité mondiale, et nos politiques auront une incidence indirecte sur les personnes à l’échelle internationale. Par exemple, selon le Programme des Nations Unies pour le développement, 80 % des personnes déplacées par les changements climatiques sont des femmes. 

    Nous nous engageons à faciliter une transition juste et équitable vers une croissance propre. Soixante-quinze pour cent des travailleurs des secteurs de l’exploitation minière, du pétrole et du gaz sont des hommes. Notre plan d’investissement dans des emplois écologiques et les technologies propres applique une optique intersectionnelle pour que les femmes, les populations autochtones et les jeunes puissent profiter de ces occasions.

    Des données de recensement démontrent que les femmes, les personnes de couleur et les travailleurs à faible salaire sont les principaux utilisateurs des transports en commun, de sorte que l’accélération de projets de transport en commun majeurs leur profiterait directement. Ces projets seront élaborés à l’aide d’une optique intersectionnelle pour assurer l’accessibilité, la sécurité et l’équité.

    Réponse du Nouveau Parti Démocratique

    Aucun commentaire supplémentaire.

    RÉPONSE DU PARTI VERT DU CANADA

    La section sur l’avenir vert de la plateforme du Parti vert du Canada, ainsi que notre plateforme complète, sera publiée sous peu pour consultation et référence.